dimanche 3 novembre 2019

Travaux 2017

 





Sonate à quatre mains et plus...




Vor oder nach dem Schnee




Yoga à New York

Du yoga à New-York…

C’est là où le coca-cola perd de son innocence, et tout là-bas où le yoga perd de son existence…
Le cinéma américain, ses stars et le chewing gum nous ont envahi dès 1945. Dans les besaces du plan Marshall et de nos libérateurs.  Bien plus tard, les yogis, le yoga, les ashrams, débarquent aussi, sans les barges de Normandie.
Un multiculturalisme bigarré s’installe dans la foulée du mondialisme économique.
Il faut faire un sacré yoga pour arriver à New-York et au cosmopolitisme. Une culture d’envahissement, jamais digérée face à  une sagesse impénétrable. La voilà cette  double incompréhension qui va de l’orient à l’occident et qui couvre des champs aussi variés que le kung fu, le taoïsme, les karaté et le zen.

Tout comme la consommation frénétique décérébrée.





Projet d’exposition à Sérignan (ref JXP 05 05 2017)


Pierrette et Toto fâchés avec la lumière…
Donc, depuis 1968, j’en ai vu quelques - unes de ces révoltes qui tenaient plus de la jacquerie que du combat révolutionnaire. J’y ai presque perdu un genou suite au tir tendu d’un gendarme qui a certainement visé la tête alors que j’étais aux avant-postes, accroupi. En 1970, je guidais les étudiants trotskystes pour soutenir les mineurs limbourgeois en grève… Puis ce fut la publication d’ouvrages aussi satyriques  qu’invendables. En 1989, los des événements de Tian An Men, ma foi, j’étais dans le camp du régime, forcé d’être à côté des chars, ou quasi… Comme panafricaniste, j’ai participé en 2005 à la réélection de Nino Vieira, un des très rares guérilleros d’Afrique qui terminera en trafiquant de drogue, assassiné en 2009.

Aujourd’hui, 2017, en France, en Europe, dans tout le monde blanc, ils sont des nuées à se proclamer révolutionnaire. Ignorants certes, mais insoumis, terroristes ou religieux radicaux, pro-celtes, populistes, ils sont tous d’accord sur un point : éteindre la lumière, étouffer  la raison et les lumières, réclamer encore et encore le privilège absolu de piller des continents entiers, de faire taire les opprimés, exclus et autres exploités. Tous unis dans des corporatismes, des visions étriquées, des factions, des phalanges, comme rats à court de fromage à grignoter…
Terrés dans l’ombre, ils sont là, de plus en plus visibles, ils sortiront dès que le lumière se sera éteinte. Et ce sera  pour longtemps…

D’autres, fort rares et éparpillés veillent à la lumière de chandelles chancelantes, craignant qu’un coup de vent mauvais ne souffle trop fort  et que, à la fin de fins, ils ne soient conduits dans ce fameux stade où l’on coupe les mains à défaut de pouvoir éteindre les cerveaux !




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